RestaurantsLA SENTINELLE Binic-Étables-sur-Mer. DĂ©couvrez le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone, les avis clients (98), l'adresse, les horaires d'ouverture et les photos du restaurants.
CrĂ©dits photos JL. Fernandez mise en scĂšne, texte, scĂ©nographie Jean-François Sivadier DURÉE 2 H 15 PETITE SALLE TARIF 9 € mardi 26 avril 2022 20hmercredi 27 avril 2022 19hjeudi 28 avril 2022 19h À travers le parcours dĂ©saccordĂ© de trois amis, tous pianistes virtuoses, cette fresque romanesque interroge les conceptions du monde, parfois antagonistes, qui poussent chaque artiste Ă  vouloir se dĂ©passer. AprĂšs le grandiose Un ennemi du peuple, Jean-François Sivadier retrouve Le Bateau Feu avec un spectacle plus intimiste. Sentinelles, Ă©crit et conçu pour trois acteurs, emprunte Ă  Thomas Bernhard le sujet de son roman Le NaufragĂ© pour rĂ©inventer l’histoire de trois pianistes virtuoses qui se rencontrent dans leur adolescence et deviennent, du jour au lendemain, insĂ©parables. Reçus dans une prestigieuse Ă©cole de musique, ils vont y passer trois ans, avant de se prĂ©senter Ă  un concours international de piano Ă  l’issue duquel, pour des raisons plus ou moins mystĂ©rieuses, ils se trouveront sĂ©parĂ©s pour toujours. Aussi dissemblables que complĂ©mentaires, chacun des trois admirant chez les deux autres ce qui lui manque, les trois hommes vont s’épauler et se combattre dans un jeu d’équilibre dĂ©licat, entre leurs liens d’amitiĂ© indĂ©fectibles et leurs diffĂ©rences fondamentales quant Ă  leur rapport au monde et Ă  la maniĂšre d’exercer leur art. Les accords et dĂ©saccords du trio dessinent un chemin initiatique, au bout duquel chacun a rendez-vous avec lui-mĂȘme. Une histoire comme un prĂ©texte Ă  interroger les courants violents et antagonistes qui peuvent s’affronter, s’accorder ou se confondre dans le rapport secret que chaque artiste entretient avec le monde
 mise en scĂšne, texte et scĂ©nographie Jean-François Sivadier avec Vincent GuĂ©don, Julien Romelard, Samy Zerrouki assistant Ă  la mise en scĂšne Rachid Zanouda lumiĂšre Jean-Jacques Beaudouin son Jean-Louis Imbert costumes Virginie Gervaise regard chorĂ©graphique Johanne Saunier un spectacle de la MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis et de la compagnie italienne avec Orchestre soutenu par Le Bateau Feu Production dĂ©lĂ©guĂ©e MC93 — Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis. Coproduction Compagnie Italienne avec Orchestre, Théùtre du Gymnase-Bernardines Ă  Marseille, Théùtre National Populaire de Villeurbanne, Le Bateau Feu / ScĂšne nationale de Dunkerque, Théùtre-SĂ©nart, ScĂšne nationale, CCAM I ScĂšne Nationale de VandƓuvre-lĂšs-Nancy. Avec le soutien de La Colline - théùtre national, du MinistĂšre de la Culture et de la Communication.

Retrouveztout le casting de la saison 2 de la série Les Sentinelles de l'air: les acteurs, les réalisateurs et les scénaristes AlloCiné Ex. : Game of thrones , Orange is the new black

Les sentinelles de la terre *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 1 SCIENCES Les Sentinelles de la Terre 1er mars 2002 le satellite Envisat est placĂ© en orbite Ă  800 km de la Terre. Depuis, Ă  raison de quatorze rĂ©volutions par jour, il observe notre planĂšte au service de la science et de l’environnement. Pendant plusieurs mois, le rĂ©alisateur a suivi la vie de ce satellite et celle de ceux qui utilisent sa vision de la Terre. Quatre des cinq documentaires de 26 minutes nous font dĂ©couvrir les multiples usages de ces images venues du ciel, le cinquiĂšme nous raconte les prĂ©paratifs du lancement de Cryosat, satellite imageur destinĂ© plus particuliĂšrement Ă  l’étude des pĂŽles. 1. ENVISAT PREND LA MER Frascati, Italie. Les clichĂ©s envoyĂ©s par Envisat semblent indiquer que, loin d’ici,en mer du Nord,un navire a dĂ©gazĂ© une longue tache sur la carte signale la prĂ©sence de pĂ©trole. Un coup de tĂ©lĂ©phone, et les Ă©quipes suĂ©doises sont en mer. Elles vont s’assurer de la prĂ©sence effective de la nappe de pĂ©trole un banc d’algues un peu dense peut leurrer le satellite et, si besoin est, collecter les Ă©chantillons de pĂ©trole qui accuseront le capitaine indĂ©licat. En mer, les images d’Envisat ne servent pas qu’à des missions de surveillance. Les capteurs du satellite sont capables de dĂ©terminer la tempĂ©rature des eaux Ă  quelques milliĂšmes de degrĂ©s prĂšs, montrant ainsi, sans aucune contestation possible, l’augmentation de la tempĂ©rature des eaux ocĂ©aniques. Plus Ă©tonnant le satellite peut mesurer trĂšs finement les variations de hauteur des eaux. Il peut mettre en Ă©vidence des mouveLes sentinelles de la terre I1 *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 2 ments aussi subtils que celui des ondes de Rossby, vastes oscillations traversant l’ocĂ©an Atlantique, longues de quelque 500 km pour seulement 10 Ă  20 centimĂštres d’amplitude. 2. ENVISAT CHEZ LES GORILLES Dans la forĂȘt de Bwindi en Ouganda vivent des gorilles ; un parc national y a Ă©tĂ© créé pour les protĂ©ger. Mais ils sont en danger. Leur principale menace l’extension des terres cultivĂ©es autour du en empiĂ©tant sur leur espace vital, elle va jusqu’à changer leurs habitudes alimentaires en les habituant Ă  la consommation d’une nourriture produite par l’homme. Pour aider les primatologues dans leur mission de prĂ©servation de l’écosystĂšme, Envisat fournit des cartes dĂ©taillĂ©es des zones boisĂ©es avec, outre les reliefs, la densitĂ© du couvert vĂ©gĂ©tal. On peut ainsi veiller au bon respect des limites du parc par les paysans des alentours. Plus encore, elles permettent Ă  Alastair Mc Neilage, primatologue du Centre de protection de la forĂȘt tropicale, d’évaluer les dĂ©placements des primates et de dĂ©cider ainsi des futures zones d’extension du parc naturel. 3. ALERTE GÉNÉRALE En plein centre de Naples, dans la zone volcanique de la Solfatare, se dressent deux triĂšdres mĂ©talliques de plus d’un mĂštre de cĂŽtĂ©. S’ils servent de siĂšges occasionnels aux badauds, leur fonction vĂ©ritable est de renvoyer dans l’espace les signaux Ă©mis par Envisat. Les scientiïŹques mesurent ainsi, au centimĂštre prĂšs, les dĂ©formations du sol et estiment l’activitĂ© volcanique de cette rĂ©gion Ă  haut risque. En Chine, ce sont les images prĂ©cises de zones inondĂ©es fournies par le satellite qui permettent aux Ă©quipes de sauvetage d’intervenir rapidement. PrĂ©vention et urgence Envisat joue un rĂŽle de premier ordre dans la gestion des risques sur Terre. Inversement, on se prĂ©occupe beaucoup, sur Terre, des menaces qui pĂšsent sur le satellite. PremiĂšre d’entre elles la collision avec un objet spatial. Plus de 10 000 dĂ©bris de taille signiïŹcative et environ 800 satellites tournent aujourd’hui autour de la Terre. Heureusement, les risques de collision demeurent faibles il a fallu, en cinq ans d’existence, ne dĂ©router Envisat que deux fois pour lui Ă©viter une collision, Ă  coup sĂ»r, fatale. 4. ENVISAT CHEZ LES INUITS PĂŽles au menu de cet Ă©pisode. À l’Institut europĂ©en de recherches spatiales de Frascati en Italie, les scientiïŹques Ă©tudient les glaces grĂące aux images envoyĂ©es par Envisat. Au pĂŽle Sud, c’est l’errance d’un iceberg gĂ©ant qui les mobilise long de 120 kilomĂštres, ce monstre glacĂ© dĂ©rive et se fragmente en heurtant la banquise, menaçant une base scientiïŹque. Au pĂŽle Nord, le danger est moins spectaculaire 2I Les sentinelles de la terre *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 3 mais tout aussi rĂ©el le rĂ©chauffement climatique a modiïŹĂ© la gĂ©ographie de la banquise et les chasseurs inuits n’ont plus leurs repĂšres pour aller chasser le phoque. La banquise, fragilisĂ©e, est devenue un piĂšge permanent. Savoir ancestral et coutumes sont maintenant inutiles et obsolĂštes. Mais Envisat et ses cartes sont lĂ  pour connaĂźtre la forme de la banquise et, plus important encore, la nature de la glace. Pas d’inquiĂ©tude avec celle qui est permanente, mais gare Ă  celle qui gĂšle et dĂ©gĂšle chaque annĂ©e
 5. COMPTE À REBOURS AprĂšs Envisat, Cryosat. Plus spĂ©ciïŹquement destinĂ© Ă  l’étude des pĂŽles, Cryosat est un satellite qui permettra de mesurer l’épaisseur de la calotte glaciĂšre et d’évaluer les effets du rĂ©chauffement terrestre. Nous suivons le compte Ă  rebours avant lancement. On teste la rĂ©sistance de l’engin Ă  des vibrations mĂ©caniques et Ă  des intensitĂ©s sonores Ă©normes, semblables en tout point Ă  celles qu’il endurera dans la fusĂ©e. L’entraĂźnement sur simulateur pour le placement du satellite sur orbite est organisĂ© avec, pour mimer l’imprĂ©vu, une Ă©quipe d’informaticiens chargĂ©e de mettre des grains de sable virtuels et numĂ©riques dans la mĂ©canique du programme de tir. Moins technique mais tout aussi important, il faut prĂ©voir la liste des invitĂ©s qui assisteront Ă  la confĂ©rence de presse. Tout le monde est en effervescence jusqu’au jour J
 Un jour J qui ne tiendra pas ses promesses la fusĂ©e russe qui emporte le satellite s’abĂźme en mer, l’engin spatial est perdu. Mais, dĂ©jĂ , un Cryosat nouveau modĂšle est dans les cartons. Lancement prĂ©vu 2009. Carte d’identitĂ© DISCIPLINES, CLASSES ET PROGRAMMES Sciences physiques, 5e. L'eau. Sciences physiques, 5e. La lumiĂšre le systĂšme solaire. Sciences physiques, 4e. La lumiĂšre couleurs et images. Physique, 2de. Exploration de l'espace. SVT, 4e. L'activitĂ© interne du globe. Français, tous niveaux. Éducation Ă  l'image. Les sentinelles de la terre I3 *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 4 DĂ©coupages et structures 1. ENVISAT PREND LA MER 00 h 00 min 00 s GĂ©nĂ©rique et rĂ©sumĂ© en image du ïŹlm. 00 h 02 min 55 s A l’ESRIN, Institut europĂ©en de recherches spatiales, Henri Laur, chef de mission Envisat, prĂ©sente Ă  des Japonais le satellite Envisat. Description des missions d’Envisat. 00 h 04 min 30 s Discussion entre Henri Laur et Pascal Leconte, responsable de la qualitĂ© des observations on a dĂ©tectĂ© une nappe de pĂ©trole prĂšs des cĂŽtes de NorvĂšge. Ils prĂ©viennent les autoritĂ©s norvĂ©giennes. 00 h 06 min 10 s Tromso, NorvĂšge, centre de dĂ©tection de la pollution maritime. Analyse des images satellites. 00 h 07 min 30 s ESRIN Pascal Leconte change de bureau. 00 h 08 min 37 s NorvĂšge. ConïŹrmation de la prĂ©sence du pĂ©trole. Survol par avion de la zone polluĂ©e. Photographie des bateaux, prĂ©lĂšvement dans la nappe de pĂ©trole. 00 h 12 min 22 s ESRIN. Suite du dĂ©mĂ©nagement de Pascal Leconte. 00 h 13 min 06 s NorvĂšge. RĂ©cupĂ©ration du prĂ©lĂšvement en mer. 00 h 14 min 37 s ESRIN. Olivier Arrino, chef des projets d’application, prĂ©sente son nouveau produit la carte journaliĂšre de la tempĂ©rature de l’eau en MĂ©diterranĂ©e. 00 h 16 min 10 s NorvĂšge. Nouvelle sortie en avion sur une nappe de pĂ©trole. Fausse alerte ce sont des algues microscopiques. 00 h 17 min 33 s ESRIN. Discussion entre Leconte et Laur sur l’importance de la validation des rĂ©sultats par le laboratoire de Southampton. 00 h 18 min 44 s À l’universitĂ© de Southampton, la pratique quotidienne de la science. Comparaison entre des mesures radar d’Envisat et de celle fournies en mer. 00 h 21 min 29 s Explication et mise en Ă©vidence d’ondes de Rossby. Image de synthĂšse explicitant l’altimĂ©trie radar. 00 h 23 min 00 s ESRIN. Henri Laur sĂ©lectionne les projets scientiïŹques qui utiliseront les donnĂ©es Envisat. 00 h 24 min 20 s PrĂ©sentation du sujet suivant. GĂ©nĂ©rique de ïŹn. 2. ENVISAT CHEZ LES GORILLES 00 h 00 min 00 s GĂ©nĂ©rique et rĂ©sumĂ© en image du ïŹlm. 00 h 02 min 04 s Ouganda. Dans la forĂȘt de Bwindi, une Ă©quipe de scientiïŹques recherche des gorilles des montagnes. Au Centre de protection de 4I Les sentinelles de la terre *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 00 h 04 min 21 s 00 h 05 min 43 s 00 h 06 min 48 s 00 h 09 min 42 s 00 h 11 min 07 s 00 h 12 min 35 s 00 h 14 min 41 s 00 h 19 min 43 s 00 h 21 min 53 s 00 h 24 min 15 s 29/10/07 1550 Page 5 la forĂȘt tropicale, Alastair Mc Neilage, primatologue, expose l’utilitĂ© des cartes satellites. Institut europĂ©en de recherches spatiales. Diego Fernandez, responsable du projet Gorilles, expose la nĂ©cessitĂ© de diffuser largement les cartes du couvert vĂ©gĂ©tal aïŹn que les observateurs de terrain valident les donnĂ©es. Images satellites de la forĂȘt Ă©tudiĂ©e. Ouganda. Au Centre de protection de la forĂȘt tropicale, discussion autour des cartes sur les zones menacĂ©es par la dĂ©forestation. Face Ă  une zone cultivĂ©e, Dennis Babaasa, primatologue, justiïŹe le dĂ©placement des paysans aïŹn que la forĂȘt, puis les gorilles se rĂ©approprient l’espace. ESRIN. L’analyse des cartes satellites permet de repĂ©rer un changement de vĂ©gĂ©tation, mais sans en reconnaĂźtre prĂ©cisĂ©ment la nature. Ouganda. Dans la forĂȘt, Dennis Babaasa explique que 23 gorilles ont Ă©tĂ© chassĂ©s par la dĂ©forestation de la zone, et qu’il espĂšre maintenant leur retour. De retour au Centre, on reporte les observations de vĂ©gĂ©tation sur les cartes aïŹn de dĂ©cider des futures extensions du parc naturel. Ouganda. Rencontre avec les gorilles. ESRIN. Olivier Arino, chef des projets d’application, Henri Laur, chef de mission Envisat, et Diego Fernandez discutent des nouveaux programmes de protection environnementale. Ouganda. DebrieïŹng au retour de la mission dans la forĂȘt. L’existence du parc est un succĂšs, les gorilles s’approprient de nouveaux territoires. PrĂ©sentation du sujet suivant. GĂ©nĂ©rique de ïŹn. 3. ALERTE GÉNÉRALE 00 h 00 min 00 s GĂ©nĂ©rique et rĂ©sumĂ© en image du ïŹlm. 00 h 02 min 10 s ESRIN, Institut europĂ©en de recherches spatiales. Simulation d’évacuation des locaux. 00 h 03 min 20 s Henri Laur, chef de mission Envisat, prĂ©vient Frank JĂŒrgen Diekmann, chef des opĂ©rations Envisat, du risque de collision du satellite d’observation avec un satellite dĂ©bris russe. 00 h 04 min 52 s ESOC, Centre europĂ©en d’opĂ©rations spatiales, en Allemagne. RĂ©union autour d’Andreas Rudolph, chef des opĂ©rations satellitaires, sur la conduite Ă  tenir face au risque de collision. Les sentinelles de la terre I5 *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 6 00 h 07 min 31 s Images de synthĂšse montrant le grand nombre de satellites, souvent hors d’usage, en orbite autour de la Terre. 00 h 08 min 34 s Italie. Franck Martin Seifert, responsable du programme Surveillance des volcans, va Ă  Naples rencontrer les scientiïŹques travaillant sur le VĂ©suve et la Solfatare. 00 h 12 min 27 s Images de synthĂšse. Envisat repĂšre les Ă©coulements de lave lors d’une Ă©ruption. 00 h 12 min 50 s ESRIN. Henri Laur explique qu’en cas de risque de collision, on utilise les moteurs ioniques du satellite pour dĂ©vier sa trajectoire. 00 h 13 min 35 s ESRIN. Des inondations dans le sud de la Chine bouleversent le programme d’Envisat. L’urgence humanitaire l’emporte sur les missions en cours, le satellite se met au service de l’aide internationale. 00 h 16 min 28 s Envisat est reprogrammĂ© pour fournir des images des zones inondĂ©es. Les Ă©quipes de secours sur place peuvent alors intervenir. 00 h 20 min 02 s ESOC. La probabilitĂ© de collision des deux satellites est infĂ©rieure Ă  1/3 000. Une modiïŹcation de l’orbite n’est donc pas nĂ©cessaire. 00 h 21 min 26 s Henri Laur dĂ©fend l’idĂ©e d’une constellation de satellites pour obtenir des images plus frĂ©quentes lors des urgences. 00 h 22 min 17 s PrĂ©sentation du sujet suivant. GĂ©nĂ©rique de ïŹn. 4. ENVISAT CHEZ LES INUITS 00 h 00 min 00 s GĂ©nĂ©rique et rĂ©sumĂ© en image du ïŹlm. 00 h 02 min 13 s ESRIN, Institut europĂ©en de recherches spatiales. Introduction. 00 h 03 min 02 s Pond Inlet, Canada. Conversation tĂ©lĂ©phonique entre Brian Koonoo, garde patrouilleur et Ola Grabak, responsable du projet Polar View Ă  l’ESRIN sur les futures cartes de la banquise. 00 h 04 min 24 s ESRIN. Explication d’Ola Grabak sur l’usage des cartes de la banquise. 00 h 06 min 47 s Pond Inlet. Conversation tĂ©lĂ©phonique entre Brian Koonoo et Ola Grabak les nouvelles cartes vont arriver. 00 h 07 min 24 s Images satellites. Les donnĂ©es Envisat permettent de diffĂ©rencier glace permanente et glace saisonniĂšre. 00 h 07 min 58 s Pond Inlet. ArrivĂ©e des cartes satellites. Brian Koonoo diffuse l’information auprĂšs des pĂȘcheurs inuits. 00 h 11 min 10 s Charlie Inuaraq, chasseur inuit, se prĂ©pare Ă  la chasse. 00 h 12 min 08 s Images satellites du pĂŽle Sud. Un glacier dĂ©rive et menace des stations scientiïŹques. 00 h 12 min 34 s ESRIN. Explications d’Henri Laur, chef de mission Envisat, sur la dĂ©rive du glacier. 6I Les sentinelles de la terre *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 7 00 h 13 min 47 s Pond Inlet. Partie de chasse au phoque. En chemin, discussions entre chasseurs inuits sur la qualitĂ© et l’épaisseur de la glace. 00 h 20 min 28 s ESRIN. Poursuite de l’observation du glacier errant de l’Antarctique. 00 h 22 min 19 s Pond Inlet. ScĂšnes de vie de famille au retour de la chasse. Brian Koonoo tĂ©lĂ©phone Ă  Ola Grabak discussion sur le futur Cryosat. 00 h 24 min 17 s PrĂ©sentation du sujet suivant. GĂ©nĂ©rique de ïŹn. 5. COMPTE À REBOURS 00 h 00 min 00 s GĂ©nĂ©rique et rĂ©sumĂ© en image du ïŹlm. 00 h 01 min 54 s PrĂ©sentation du sujet le lancement de Cryosat. 00 h 02 min 43 s J-70 du jour de lancement Ă  l’ESRIN, Institut europĂ©en de recherches spatiales, en Italie. Pascal Gilles, chef de la mission Cryosat, fait une interview radio et explique le principe de l’altimĂ©trie. 00 h 03 min 30 s RĂ©union autour de Guy Ratier, chef du projet Cryosat. 00 h 04 min 28 s J-60, Centre de test aĂ©rospatial. Guy Ratier s’assure du bon dĂ©roulement des tests de rĂ©sistance du satellite aux vibrations. 00 h 06 min 24 s J-30, ESOC, Centre europĂ©en d’opĂ©rations spatiales, en Allemagne. Simulation de lancement du satellite et entraĂźnement aux diffĂ©rents imprĂ©vus. 00 h 10 min 16 s J-20, ESRIN. RĂ©union autour de Simonetta Cheli, chef de la communication, aïŹn d’établir la liste des invitĂ©s et la date de lancement du satellite. 00 h 12 min 30 s J-10, ESRIN. Lors de l’installation du centre de presse, Pascal Gilles dĂ©taille le fonctionnement de la fusĂ©e qui lancera Cryosat. Henri Laur, chef de mission Envisat, Ă©voque la question de la durĂ©e de vie d’un satellite. 00 h 15 min 28 s J-3, ESRIN. PrĂ©paratifs et confĂ©rence de presse. 00 h 17 min 11 s Jour J, Ă  l’ESOC et Ă  l’ESRIN. Lancement rĂ©ussi du satellite
 mais satellisation ratĂ©e. L’étage supĂ©rieur du lanceur s’est abĂźmĂ© en mer Arctique. 00 h 23 min 24 s Journal tĂ©lĂ©visĂ© annonçant l’échec du lancement. 00 h 24 min 10 s ESRIN, trois mois plus tard. Henri Laur justiïŹe l’importance des satellites d’observation. 00 h 25 min 25 s GĂ©nĂ©rique et ïŹn. Les sentinelles de la terre I7 *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 8 Pistes pĂ©dagogiques COMMENT ENVISAT DÉTECTE-T-IL LES NAPPES DE PÉTROLE ? LES RADARS SATELLITAIRES SĂ©quence pĂ©dagogique s’appuyant sur Envisat prend la mer. Physique, 2de. Exploration de l'espace, messages de la lumiĂšre. Ce premier document est l’occasion de prĂ©senter aux Ă©lĂšves le principe de fonctionnement du radar tout en rĂ©capitulant les connaissances sur la lumiĂšre. En restant tout d’abord dans le domaine de la lumiĂšre visible, on prĂ©cisera quels sont, dans le cas d’une image satellitaire, l’émetteur le Soleil, le rĂ©cepteur l’instrument imageur et la source secondaire la Terre soumise au rayonnement solaire de la lumiĂšre enregistrĂ©e. On prĂ©cisera alors que l’atmosphĂšre terrestre est transparente non seulement aux longueurs d’onde de la lumiĂšre visible, avec un petit dĂ©bordement du cĂŽtĂ© des infrarouges et des ultraviolets, mais aussi aux ondes dites radio. On les situera dans le spectre. Pour observer la Terre de l’espace, on dispose donc d’une deuxiĂšme fenĂȘtre spectrale du cĂŽtĂ© des grandes longueurs d’ondes. AprĂšs le visionnage du ïŹlm, on dĂ©ïŹnira prĂ©cisĂ©ment le principe du radar il Ă©met une onde radio dans une direction de l’espace puis Ă©coute l’écho de cette onde rĂ©ïŹ‚Ă©chie par les obstacles qu’elle rencontre. On questionnera la classe sur les points communs et les diffĂ©rences existants entre les dĂ©tecteurs passifs d’un satellite comme MERIS sur Envisat et un radar satellitaire comme ASAR le dĂ©tecteur passif analyse la lumiĂšre solaire rĂ©ïŹ‚Ă©chie par la Terre, tandis que le radar Ă©met ces ondes pour pouvoir ensuite les analyser en retour. En somme, un radar est son propre soleil dans la gamme des ondes radio. On fera alors rĂ©flĂ©chir les Ă©lĂšves sur les intĂ©rĂȘts de l’imagerie radar. Pour les imageurs traditionnels, l’observation dans la gamme des longueurs d’onde visibles et infrarouges est soumise aux caprices de la mĂ©tĂ©o. Il n’y a plus d’image possible dĂšs lors qu’il y a une couverture nuageuse parce que les nuages ne sont pas transparents Ă  ces longueurs d’ondes. Il a ainsi fallu plusieurs annĂ©es Ă  Spot pour obtenir une image sans nuage de Kourou, son propre site de lancement. De mĂȘme, les pĂŽles restent dans la nuit plusieurs mois par an. Aucune image n’est alors possible. Lorsque l’étĂ© revient, les zones polaires restent faiblement Ă©clairĂ©es en raison de leur latitude Ă©levĂ©e. La quantitĂ© de lumiĂšre rĂ©flĂ©chie sur les sols demeure faible et les images sont de mauvaise qualitĂ©. Le radar, lui, se moque de tout cela il fonctionne par tous les temps, de jour comme de nuit. Autre avantage du radar on peut jouer sur la longueur d’onde pour obtenir une information prĂ©cise les radars Ă  pluie par exemple Ă©mettent des ondes d’une longueur d’onde sensiblement Ă©gale Ă  la taille des gouttes de pluie. Comme une onde est d’autant plus 8I Les sentinelles de la terre *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 9 diffusĂ©e que sa longueur d’onde s’approche de la taille de l’obstacle, le radar reçoit un signal fort dĂšs qu’il atteint une zone de pluie. On obtient une cartographie prĂ©cise des prĂ©cipitations. Par contre, l’image radar comporte certains dĂ©fauts. Elle n’est pas facilement interprĂ©table. C’est une image monochrome en fausses couleurs ne comportant qu’un type d’informations par pixel contrairement aux images obtenues dans le visible. De plus, sa rĂ©solution est souvent faible comparĂ©e aux images en visible. On rappellera la formule distance d’observation ouverture de l’instrument r= = rĂ©solution longueur d’onde Pour un radar spatial, r = 200. Pour le tĂ©lescope spatial Hubble, r = 5 x106. À partir des connaissances maintenant Ă©tablies, on peut comprendre comment Envisat est capable de dĂ©tecter les nappes de pĂ©trole sur l’ocĂ©an, et mĂȘme de les confondre avec un banc d’algues. On pourra partir de l’image du naufrage du pĂ©trolier Prestige au large des cĂŽtes de la Galice en novembre 2002 qui est disponible en haute rĂ©solution sur le site de l’ESA Sur une surface essentiellement plane comme celle des ocĂ©ans, l’intensitĂ© de l’écho radar est surtout contrĂŽlĂ©e par la rugositĂ©, c’est-Ă -dire le microrelief causĂ© par les petites vagues, Ă©galement responsable du scintillement du Soleil. Quand il analyse une surface, le radar vise latĂ©ralement, de cĂŽtĂ©, et non sous lui. Dans ces conditions, une surface trĂšs lisse, qui agit comme un miroir radioĂ©lectrique, renvoie l’onde radar au loin on ne se voit dans un miroir que si l’on est face Ă  celui-ci. Comme presque rien ne revient vers le radar, les surfaces lisses apparaissent sombres. Mais si le vent soufïŹ‚e Ă  la surface de l’eau, de petites vagues sont créées et constituent autant de petits miroirs Ă  la surface de l’eau. La mer apparaĂźt alors brillante sur l’image radar, et cela pour deux raisons d’abord parce que certains de ces petits miroirs sont orientĂ©s face au radar, renvoyant ainsi directement l’onde Ă©lectromagnĂ©tique, mais aussi parce que la longueur d’onde du radar est du mĂȘme ordre de grandeur que la taille des vaguelettes. Celles-ci se mettent alors Ă  diffuser l’onde radar dans toutes les directions, comme pour les gouttes de pluie prĂ©cĂ©demment citĂ©es. Que se passe-t-il en prĂ©sence d’une nappe de pĂ©trole ? La nappe huileuse limite la formation de vaguelettes, l’eau reste lisse mĂȘme sous le vent. Le radar la voit donc plus sombre que l’eau libre qui l’entoure et qui renvoie, elle, une partie du signal. Le pĂ©trole devient parfaitement repĂ©rable sur une image d’ensemble de la zone maritime. Limitation si le vent est trop fort, la couche d’huile ne suffit plus Ă  maĂźtriser l’apparition des vaguelettes et la nappe de pĂ©trole disparaĂźt de l’écran radar. De mĂȘme, le radar peut se faire leurrer par une forte concentration de phytoplancton qui crĂ©e une mince couche de matiĂšre organique Ă  la surface de l’eau, voire par un rassemblement d’algues qui limitent la formation des vaguelettes. Les sentinelles de la terre I9 *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 10 LA CARTOGRAPHIE DES FONDS MARINS SĂ©quence pĂ©dagogique s’appuyant sur Envisat prend la mer. Physique, 2de. Exploration de l'espace, de l'atome aux galaxies. Envisat est capable de dĂ©terminer le niveau des ocĂ©ans avec une prĂ©cision de 4,5 cm. Rappeler le principe du radar altimĂ©trique le radar Ă©met une onde radio sous lui », c’est-Ă -dire vers le centre de la Terre. En mesurant la durĂ©e de l’aller-retour de ce signal, il dĂ©termine la distance qui le sĂ©pare du sol. Si on connaĂźt d’autre part la position exacte du satellite dans l’espace, on peut en dĂ©duire la hauteur de l’eau Ă  un instant donnĂ©. On pourra faire calculer le temps d’aller-retour ainsi que la prĂ©cision nĂ©cessaire Ă  l’horloge pour obtenir la mesure Ă  4,5 cm prĂšs sur 800 km. Par une discussion de classe et Ă  partir des informations du ïŹlm, on pourra rĂ©pertorier les diffĂ©rentes causes de variation de la hauteur des eaux des ocĂ©ans marĂ©es, mais aussi courants marins comme El Niño, effets dus aux vents ou Ă  la pression atmosphĂ©rique, tempĂ©rature de l’eau, etc. On distinguera alors les variations temporelles des variations spatiales. En effet, en chaque point des eaux du globe, le niveau de l’eau varie autour d’une valeur moyenne. La partie qui change avec le temps tĂ©moigne des phĂ©nomĂšnes ocĂ©anographiques prĂ©cĂ©demment citĂ©s. Mais il existe une composante ïŹxe qui ne dĂ©pend que du lieu ces variations dans l’espace sont les rĂ©sultats des variations locales du champ gravitationnel. Ce sont ces variations de champ gravitationnel qui ont permis d’établir Ă  partir de 1994 avec le satellite ERS-1 la premiĂšre carte globale des fonds incroyable que cela paraĂźt, les variations du niveau des mers Ă©pousent celles des fonds marins. Par exemple, la prĂ©sence d’un volcan sous-marin crĂ©e une augmentation locale du champ gravitationnel qui va se traduire par un renïŹ‚ement local du niveau des eaux. Inversement, une fosse sous-marine se signalera par un creux Ă  la surface de l’ocĂ©an. Ces collines et ces vallons liquides ont jusqu’à 3 mĂštres d’amplitude en plus ou en moins par rapport Ă  la moyenne. En passant ces mesures dans des traitements informatiques complexes, les scientiïŹques ont ainsi Ă©tabli une carte complĂšte du relief des fonds marins. À noter que ces mesures ont permis d’enregistrer aussi une augmentation globale de la hauteur des eaux d’environ 3 cm entre 1993 et 2003, augmentation probablement due au rĂ©chauffement terrestre et Ă  l’effet de serre. 10 I Les sentinelles de la terre *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 11 ENVISAT ET LA VÉGÉTATION L’IMAGEUR EN RAYONNEMENT VISIBLE SĂ©quence pĂ©dagogique s’appuyant sur Envisat chez les gorilles. Physique, 2de. Exploration de l'espace. Le ïŹlm Envisat chez les gorilles montre les scientiïŹques aux prises avec leurs cartes de vĂ©gĂ©tation et d’altitude. On les voit en particulier parcourir la forĂȘt pour vĂ©riïŹer de visu l’adĂ©quation entre les informations dĂ©livrĂ©es par le satellite et la rĂ©alitĂ© du terrain. Cela illustre bien la difïŹcultĂ© de l’interprĂ©tation des informations envoyĂ©es par le satellite. RĂ©flectances Pelous e % 80 70 60 50 Sol clair 40 30 Sapin 20 Sol foncĂ© 10 Eau clair e 0,4 0,5 0,6 Visible 0,7 0,8 0,9 Eau turbid e 1,0 Longueurs d’ondes en micro mĂštres Proche infrarouge Les sentinelles de la terre I 11 *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 12 Pour dessiner les cartes de vĂ©gĂ©tation, les scientiïŹques n’utilisent pas des radars mais des instruments de mesure passifs analysant la lumiĂšre solaire rĂ©ïŹ‚Ă©chie par la Terre dans des bandes spectrales allant du visible aux proches infrarouges. Sur Envisat, c’est MERIS qui s’acquitte de cette tĂąche. Il fournit, pour chaque point d’une image, une sĂ©rie de valeurs de l’intensitĂ© lumineuse dans diverses bandes spectrales. À partir d’une recherche sur internet, on pourra retrouver avec les Ă©lĂšves les principales caractĂ©ristiques de MERIS 15 bandes spectrales programmables dans le visible et l’infrarouge, avec une rĂ©solution de 300 mĂštres au sol. On appelle rĂ©ïŹ‚ectance d’un corps le rapport de la quantitĂ© d’énergie lumineuse Ă©mise sur la quantitĂ© d’énergie lumineuse reçue. La courbe de rĂ©ïŹ‚ectance est la variation de ce coefïŹcient en fonction de la longueur d’onde. À partir d’une discussion autour des courbes de rĂ©ïŹ‚ectance de quelques corps proposĂ©es ci-dessus, on expliquera les rudiments de l’analyse des images – Comment distinguer les terres submergĂ©es par une crue des zones d’eau douce naturelle ? En enregistrant l’intensitĂ© de la lumiĂšre rĂ©ïŹ‚Ă©chie aux alentours d’une longueur d’onde de 0,8 m. L’eau calme ne renvoie aucune lumiĂšre, tandis que l’eau agitĂ©e renvoie un faible signal. La premiĂšre restera en noir sur une carte, la seconde sera gris foncĂ©. – En mesurant l’intensitĂ© de la lumiĂšre rĂ©ïŹ‚Ă©chie aux alentours de 0,65 m, on pourra distinguer les zones de pelouse de celles couvertes de sapins la pelouse donnera une tache totalement noire rĂ©ïŹ‚ectance nulle, celle avec des sapins une tache grise. On risque cependant de confondre la zone de sapins avec une Ă©tendue d’eau turbide mĂȘme intensitĂ© rĂ©ïŹ‚Ă©chie. Comment alors faire la diffĂ©rence entre les deux ? En comparant, par exemple, l’intensitĂ© de la lumiĂšre renvoyĂ©e Ă  la longueur d’onde de 0,8 m. Pour le plaisir des yeux, on pourra aller faire un tour sur le site Miravi oĂč est accessible un grand nombre d’images produites par MERIS. Cependant, mĂȘme si ces images donnent la sensation d’ĂȘtre Ă  bord du satellite et d’observer la Terre par un hublot, elles ne sont ni vraies ni destinĂ©es Ă  un usage scientiïŹque elles ne font appel qu’à quelques bandes spectrales qui sont retravaillĂ©es de façon Ă  correspondre Ă  ce que l’on verrait Ă  peu prĂšs Ă  l’Ɠil nu. 12 I Les sentinelles de la terre *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 13 LE TEMPS DU TOURNAGE ET LE TEMPS DU RÉCIT SĂ©quence pĂ©dagogique d’éducation Ă  l’image s’appuyant sur Envisat chez les Inuits. Français Ă©ducation Ă  l'image, tous niveaux. Ce quatriĂšme documentaire nous permettra de mettre au jour les astuces qu’un documentariste doit parfois utiliser pour faire une sĂ©quence homogĂšne. On s’intĂ©ressera ici au temps et Ă  sa reprĂ©sentation. Comme chaque ïŹlm de la sĂ©rie, les trois premiĂšres minutes sont occupĂ©es par le gĂ©nĂ©rique, puis une prĂ©sentation rapide du sujet Ă  venir sĂ©quence teasing » – ou aguichage – oĂč sont montrĂ©es les images les plus spectaculaires aïŹn de faire rester le tĂ©lĂ©spectateur devant sa tĂ©lĂ©vision, enïŹn quelques images gĂ©nĂ©rales de l’ESRIN. De mĂȘme, les derniĂšres minutes servent Ă  prĂ©senter le sujet du lendemain. On ne s’intĂ©ressera donc qu’à la sĂ©quence vraiment propre au sujet du jour, c’est-Ă -dire entre 2 min 30 s et 24 min 16 s. Le ïŹlm nous parle de trois actions simultanĂ©es en trois lieux diffĂ©rents la chasse aux phoques au pĂŽle Nord, la rupture glacier B-15 au pĂŽle Sud, et les analyses des deux phĂ©nomĂšnes en Italie. Seuls deux lieux sont ïŹlmĂ©s par le rĂ©alisateur, le pĂŽle Sud restant uniquement reprĂ©sentĂ© Ă  travers les commentaires des scientiïŹques et les images satellites. Le ïŹlm est construit de telle maniĂšre que l’on a la sensation que tout est simultanĂ©. À dĂ©faut d’unitĂ© de lieu, on a celui de temps. Quels sont les dispositifs qu’utilise le rĂ©alisateur pour nous faire comprendre la simultanĂ©itĂ© de l’action ? Il y en a au moins trois. – À plusieurs reprises, l’écran est divisĂ© en quatre pour faire transition entre les sĂ©quences. Par exemple, Ă  6 min 39 s, on peut voir simultanĂ©ment une reprĂ©sentation en image de synthĂšse du satellite, une image satellite de la Terre, un bureau en Italie et une scĂšne au pĂŽle Nord. Par ce dispositif trĂšs simple, le rĂ©alisateur induit l’idĂ©e d’une simultanĂ©itĂ© temporelle entre tous ces Ă©vĂ©nements. À noter cependant que l’on est totalement dans l’ordre de la ïŹction une image de synthĂšse ne peut pas par nature attester de la simultanĂ©itĂ© de l’évĂ©nement avec quoi que ce soit. Il serait de mĂȘme bien Ă©tonnant que l’image satellite soit produite au mĂȘme instant qu’est ïŹlmĂ©e la scĂšne de bureau ou celle des enfants inuits jouant. – Le rĂ©alisateur enchaĂźne les sĂ©quences tournĂ©es au pĂŽle Nord avec les discussions entre chercheurs sur le pĂŽle Sud. Ce dispositif d’alternance des sĂ©quences est un moyen conventionnel pour signiïŹer la simultanĂ©itĂ© des actions. – Ola Grabak en Italie et Brian Koonoo au pĂŽle Nord parlent ensemble au tĂ©lĂ©phone. La preuve est faite que tout se passe au mĂȘme moment. Cette preuve n’est pas de l’ordre du discours audiovisuel, les deux interlocuteurs sont ïŹlmĂ©s, ils se rĂ©pondent. Nous avons lĂ  toute l’apparence d’une captation de la rĂ©alitĂ©. De plus, leur conversation multiplie les indicateurs temporels marquant la simultanĂ©itĂ© nous ne devons pas avoir la mĂȘme tempĂ©rature », quelle heure est-il chez vous ? ». Les sentinelles de la terre I 13 *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 14 Étudions maintenant ce qu’il en est rĂ©ellement de la simultanĂ©itĂ© des actions. Il sufïŹt pour cela d’ĂȘtre attentif aux dates montrĂ©es Ă  l’écran, parfois trĂšs briĂšvement, pendant le documentaire. Par chance, il y a des dates sur beaucoup d’images satellites et de cartes. De plus, le rĂ©alisateur a parfois pris soin de nous les montrer volontairement. 04 min 21 s Ola, scientiïŹque Ă  l’ESRIN en Italie, choisit sur un Ă©cran une image satellite datĂ©e du 13 juin 2005. 04 min 57 s Mais il explique les caractĂ©ristiques de la banquise sur une image satellite datĂ©e du 12 mai 2005. 10 min 18 s PrĂ©sentation aux pĂȘcheurs inuits de l’image satellite datĂ©e du 13 juin 2005. 14 min 58 s Les pĂȘcheurs inuits utilisent la carte datĂ©e du 13 juin 2005. 20 min 37 s Les chercheurs de l’ESRIN discutent de la dĂ©rive d’un iceberg au pĂŽle Sud. Ils Ă©tudient des images satellites dont la plus rĂ©cente est datĂ©e du 17 mai 2005. 23 min 52 s Ola parle au tĂ©lĂ©phone avec Brian. DerriĂšre lui, une image satellite de Pond Inlet datĂ©e du 12 juillet 2005. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la simultanĂ©itĂ© des actions est plutĂŽt mise Ă  mal. Comment expliquer ces ïŹ‚uctuations de date ? Peut-on les justiïŹer ? Il faut se replacer dans les conditions matĂ©rielles d’un tournage. Pour avoir, par exemple, une sĂ©quence montrant Brian au pĂŽle Nord parlant au tĂ©lĂ©phone, il faut qu’au moins trois personnes soient venues jusqu’à lui le rĂ©alisateur qui a en charge le documentaire, un cameraman et un ingĂ©nieur du son. Comme il n’est pas question de faire venir l’équipe plusieurs fois, et cela pour des raisons ïŹnanciĂšres, toutes les sĂ©quences en Arctique ont Ă©tĂ© tournĂ©es Ă  la mĂȘme pĂ©riode, probablement vers le 13 juin 2005. Mais celui qui est en Arctique ne peut guĂšre ĂȘtre en mĂȘme temps en Italie. Or on voit Brian Ă  Pond Inlet et Ola Ă  l’ESRIN discuter ensemble par tĂ©lĂ©phone. Comment expliquer cela ? Soit il y a une camĂ©ra de chaque cĂŽtĂ© du ïŹl de tĂ©lĂ©phone, soit le rĂ©alisateur a fait une mise en scĂšne. La premiĂšre solution est trĂšs rarement, sinon jamais, mise en Ɠuvre outre le fait que le rĂ©alisateur ne serait pas lĂ  pour un des tournages, cela demanderait de payer une deuxiĂšme Ă©quipe. Par contre, il est assez facile de faire rejouer la scĂšne par un des interlocuteurs Ă  un autre moment. C’est de toute Ă©vidence ce qu’a fait le rĂ©alisateur avec Ola. Plusieurs indices le montrent les dates sur les images, le fait que la conversation ne soit pas parfaitement cohĂ©rente Ă  3 min 47 s, Ola rĂ©pond Ă  Brian, mais sa rĂ©ponse n’est pas exactement adaptĂ©e Ă  la question de Brian, et l’insistance que mettent les deux interlocuteurs Ă  Ă©voquer des sujets tentant Ă  prouver la simultanĂ©itĂ© des deux actions. Quand a eu lieu le tournage en Italie ? Vers la fin mai 2005. Cela explique simplement pourquoi Ola, Ă  4 min 57 s, parle des caractĂ©ristiques de la banquise sur une carte datĂ©e de fin mai Ă  Brian qui, lui, est filmĂ© le 12 juin 2005. De mĂȘme, 14 I Les sentinelles de la terre *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 15 on comprend que les rĂ©flexions des scientifiques sur les mouvements du glacier B-15 s’arrĂȘtent au 17 mai. Et les dates du 13 juin et du 12 juillet en Italie ? Cela correspond trĂšs certainement Ă  une autre pĂ©riode de tournage. L’ESRIN est le ïŹl conducteur des cinq documentaires, il y a eu, ainsi que l’afïŹrme le commentaire au dĂ©but de chacun des cinq ïŹlms, plusieurs semaines de tournage dans ses murs. Rien de plus simple alors de complĂ©ter le documentaire par quelques images ïŹlmĂ©es a posteriori. Maintenant qu’il est Ă©tabli que notre documentaire, comme d’ailleurs quasiment tous les documentaires, mĂ©lange les images prises Ă  des temps totalement diffĂ©rents, on peut s’interroger sur la lĂ©gitimitĂ© de cette pratique, cette lĂ©gĂšre mise en ïŹction ». – La sĂ©quence de conversation tĂ©lĂ©phonique est-elle l’image de la rĂ©alitĂ© ou est-ce un trucage » ? D’un cĂŽtĂ©, on dira que la sĂ©quence ne s’est pas rĂ©ellement » passĂ©e ainsi. De l’autre, on rĂ©pondra que le rĂ©alisateur n’a rien inventĂ© et a seulement demandĂ© aux protagonistes de refaire devant une camĂ©ra ce qu’ils font tous les jours. Le ïŹlm aurait-il pu faire l’impasse de cette sĂ©quence ? N’aurait-il pas Ă©tĂ© bien bancal sans les images de Ola discutant au tĂ©lĂ©phone avec Brian. Aurait-on compris les relations entre les deux individus ? On pourra au passage insister sur les temps totalement diffĂ©rents qui sont ceux du rĂ©cit ïŹlmique et ceux d’un tournage. À titre d’exemple, une sĂ©quence de 3 minutes d’un documentaire demande au minimum une bonne journĂ©e de tournage. L’existence de ces temps totalement diffĂ©rents explique celle de procĂ©dĂ©s rhĂ©toriques capables de reprĂ©senter un temps propre Ă  l’intĂ©rieur du rĂ©cit audiovisuel. – Que penser maintenant de la sĂ©quence tĂ©lĂ©phonique ïŹnale Ă  partir de 23 min 52 s ? On y voit Brian tĂ©lĂ©phoner Ă  Ola pour lui demander des nouvelles de Cryosat. Bien lui en prend Cryosat sera le sujet du lendemain et la question permet la transition avec le suivant documentaire. – Finalement, l’occasion est peut-ĂȘtre donnĂ©e de s’interroger avec les Ă©lĂšves sur les frontiĂšres tĂ©nues qui existent entre le documentaire et la ïŹction. Une autre sĂ©quence du ïŹlm pourra d’ailleurs Ă©tayer le dĂ©bat la discussion inopinĂ©e » de Brian avec une connaissance de 8 min 25 s Ă  9 min 27 s. On reconstituera le dispositif de tournage oĂč est le cadreur, l’ingĂ©nieur du son ?, on Ă©tudiera la discussion aïŹn d’en comprendre les ressorts cachĂ©s et Ă©valuer la spontanĂ©itĂ© de la scĂšne. Les sentinelles de la terre I 15 *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 16 MÉCANIQUE SPATIALE SĂ©quence pĂ©dagogique pouvant s’adapter Ă  tous les documentaires du DVD. CollĂšge, cycle central. Le 5 dĂ©cembre 2006, l’agence spatiale europĂ©enne publie sur son site internet un communiquĂ© de presse dont voici un extrait Envisat a Ă©tĂ© placĂ© en orbite polaire Ă  une altitude de 800 km, qui permet Ă  MERIS d’observer l’intĂ©gralitĂ© de la planĂšte en trois jours. MERIS mesure le rayonnement solaire rĂ©ïŹ‚Ă©chi par la surface de la Terre, ce qui rend la prĂ©sence du Soleil nĂ©cessaire pour qu’il puisse produire une image. Comme le Soleil est bas en hiver dans les zones septentrionales, les images de la Scandinavie, par exemple, ne sont pas disponibles Ă  cette Ă©poque, sauf les images d’archives. Cette situation s’inversera Ă  partir de mars, oĂč des images de cette rĂ©gion seront obtenues quotidiennement. En revanche, l’Antarctique sera visible au cours des deux prochains mois. » Ce texte est l’occasion de rĂ©sumer les connaissances des Ă©lĂšves concernant le mouvement des planĂštes et des prĂ©cisera Ă  l’aide d’un schĂ©ma la position du Soleil et de la Terre en hiver aïŹn de justiïŹer l’absence d’image du pĂŽle Nord par MERIS, l’imageur embarquĂ© dans Envisat. Pourquoi faut-il attendre le mois de mars pour retrouver des images? ReprĂ©sentez la position de la Terre et son Ă©clairement selon les saisons. Quelle doit ĂȘtre l’altitude d’un satellite gĂ©ostationnaire ? À l’altitude de 800 km, Envisat met-il plus ou moins de 24 heures pour faire le tour de la Terre ? Sachant que l’orbite d’Envisat passe par les pĂŽles, on pourra alors complĂ©ter le dessin par la trace de l’orbite. Le site Eoportal propose un module accessible en anglais permettant de visionner les dĂ©placements des satellites d’observation terrestre aujourd’hui en activitĂ© Plusieurs utilisations sont possibles en classe. – Visionner le dĂ©placement d’un satellite autour de la Terre le pas de temps le plus adaptĂ© est 5 minutes environ. – Visionner la trace au sol d’un satellite onglet Satellite, case trace Ă  cocher – Visionner le dĂ©placement de plusieurs satellites simultanĂ©ment. En adoptant une vision polaire, on pourra voir que les orbites des satellites d’observation de la Terre ne sont pas toutes centrĂ©es sur les pĂŽles. – Obtenir une carte du ciel avec les trajectoires des satellites Ă  n’importe quelles dates et heures pour quelques grandes villes dans le monde. On peut aussi retrouver le nom d’un satellite aperçu dans le ciel onglet Skyview et en choisissant un lieu dans l’onglet location. – Et inversement, calculer l’heure de passage au-dessus de nos tĂȘtes d’un des satellites rĂ©pertoriĂ©s onglets Skyview et View, touche Visibility Calculator. 16 I Les sentinelles de la terre *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 17 ComplĂ©ment DES PRÉCISIONS SUR ENVISAT Envisat contraction de Environment Satellite est un satellite de conception europĂ©enne lancĂ© le 1er mars 2002 de Kourou par Ariane 5. Il fait suite aux deux satellites ERS-1 et ERS-2 lancĂ©s au siĂšcle prĂ©cĂ©dent et dont la mission Ă©tait sensiblement la mĂȘme ausculter la Terre depuis l’espace dans le but de comprendre l’environnement terrestre. Envisat a Ă©tĂ© construit pour durer cinq ans dans l’espace. Ses deux prĂ©dĂ©cesseurs ERS-1 et ERS-2 ayant dĂ©passĂ© de maniĂšre signiïŹcative leur durĂ©e de vie annoncĂ©e, les scientiïŹques espĂšrent pouvoir l’utiliser encore plusieurs annĂ©es aprĂšs sa date thĂ©orique d’obsolescence. Aujourd’hui, en ce dĂ©but de l’annĂ©e 2007, il est d’ailleurs parfaitement opĂ©rationnel. Deux principaux sites gĂšrent le satellite depuis la Terre. L’ESRIN, Ă  Frascati en Italie Ă  une vingtaine de kilomĂštres de Rome, est le quartier gĂ©nĂ©ral de l’ESA l’Agence spatiale europĂ©enne concernant les activitĂ©s d’observation de la Terre. Toutes les donnĂ©es collectĂ©es par ENVISAT transitent par ce European Space Operations Centre ou Centre europĂ©en d’opĂ©rations spatiales Ă  Darmstadt en Allemagne a lui la responsabilitĂ© du pilotage du satellite. Depuis sa sĂ©paration du lanceur jusqu’à sa future dĂ©sorbitation ïŹnale quand il aura terminĂ© sa vie, le satellite reste sous la surveillance du centre qui peut, Ă  tout moment, procĂ©der Ă  une correction de trajectoire. Les dix instruments de mesure Ă  bord d’Envisat ASAR Advanced Synthetic Aperture Radar est un radar Ă  synthĂšse d’ouverture, c’estĂ -dire qu’il utilise le mouvement du satellite pour simuler une antenne de trĂšs grande taille et ainsi atteindre une rĂ©solution trĂšs ïŹne la rĂ©solution d’un radar est proportionnelle Ă  la taille de son antenne. Il recombine les Ă©chos radars reçus successivement par l’antenne de dix mĂštres orientĂ©e dans le sens du vol le signal s’apparente Ă  celui qui aurait Ă©tĂ© obtenu par une antenne de plusieurs kilomĂštres de long. MERIS Medium Resolution Imaging Spectometer prend des photos de la surface de la Terre et des nuages dans le domaine de la lumiĂšre visible et dans quelques bandes du spectre infrarouge. RA-2 Radar Altimeter 2 est un radar qui mesure la hauteur du satellite Ă  la surface de la Terre avec une prĂ©cision de 4,5 cm sur 800 km. MWR Microwave Radiometer est associĂ© Ă  RA-2. Il mesure la quantitĂ© de vapeur d’eau dans l’atmosphĂšre pour corriger les donnĂ©es fournies par RA-2. GOMOS Global Ozone Monitoring by Occultation of Stars est un spectrographe qui suit du regard certaines Ă©toiles. En rĂ©alisant leur spectre lorsque leur lumiĂšre traverse l’atmosphĂšre terrestre, il peut mesurer la densitĂ© de l’ozone terrestre entre 20 et 100 km d’altitude. Les sentinelles de la terre I 17 *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 18 MIPAS Michelson Interferometer for Passive Atmospheric Sounding observe l’atmosphĂšre dans l’infrarouge, traquant la signature spectrale d’une sĂ©rie de gaz. Il peut ainsi faire une carte des polluants industriels et des gaz Ă  effet de serre. AATSR Advanced Along-Track Scanning Radiometer scanne terres et ocĂ©ans dans le visible et l’infrarouge aïŹn d’en mesurer la tempĂ©rature. DORIS Doppler Orbitography and Radiopositioning Integrated by Satellite mesure la position Ă  4,5 cm prĂšs et la vitesse Ă  0,4 mm/s prĂšs du satellite. Des rĂ©ïŹ‚ecteurs lasers permettent la calibration de DORIS et RA-2 Ă  partir de la Terre. SCIAMACHY SCanning Imaging Absorption spectroMeter for Atmospheric CHartographY cartographie l’atmosphĂšre dans le visible et l’infrarouge, permettant ainsi la dĂ©tection de nombreux gaz Ă  l’état de trace. Quelques chiffres – Le satellite pesait 8 200 kg au lancement, dont 300 kg de carburant destinĂ©s au contrĂŽle orbital. – Son envergure est de 25 mĂštres de long sur 10 mĂštres de large et 7 mĂštres de hauteur une fois que le panneau solaire et que le radar ASAR sont dĂ©ployĂ©s. – Son panneau solaire de 70 mĂštres produit 6 600 watts destinĂ©s Ă  l’alimentation des instruments scientiïŹques embarquĂ©s. – PositionnĂ© sur une orbite de 800 km d’altitude, il fait le tour de la Terre toutes les 101 minutes et survole l’intĂ©gralitĂ© du globe en trois jours. 18 I Les sentinelles de la terre *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 19 Ressources À LIRE – Collectif, Utilisation pĂ©dagogique des images satellitaires, UniversitĂ© d’étĂ© internationale d’observation de la Terre, Marseille 1992, Ă©ditions CĂ©paduĂšs, 1993. – ACHACHE JosĂ©, Les Sentinelles de la Terre. Hachette LittĂ©rature, 2004. Le livre qui a inspirĂ© la sĂ©rie documentaire. Style enquĂȘte journalistique. – CAPDEROU Michel, MÉGIE GĂ©rard, Satellites, Orbites et Missions, Springer, 2003. – CAZENAVE Anny, L’Observation spatiale de la mer, PlanĂšte ocĂ©ane l’essentiel de la mer », Ă©ditions Choiseul, 2006, pp. 441-448. –CAZENAVE Anny,MASSONNET Didier,La Terre vue de l’espace,Belin,coll.Pour la science»,2004. – COUILLARD Philippe, Lanceurs et Satellites, Ă©ditions CĂ©paduĂšs, 2004. La physique de l’aĂ©rospatiale et des satellites. Ouvrage de rĂ©fĂ©rence. – DE FELICE Pierre, L’Image de la Terre les satellites d’observation, L’Harmattan, 2005. – MASSONNET Didier, L’interfĂ©romĂ©trie radar par satellite », notes de sĂ©minaire, Pour la science, avril 1997. – ROBIN Marc, La TĂ©lĂ©dĂ©tection, Nathan UniversitĂ©, coll. Fac. gĂ©ographie », 1995. Niveau universitaire mais accessible Ă  tous. – ROUGÉ Bernard, LATRY Christophe, Les yeux de lynx de Spot 5 », La Recherche, l’actualitĂ© des sciences, dĂ©cembre 2002. À VOIR – La ConquĂȘte de l’espace, vol. 21, La Terre sous surveillance », rĂ©alisation SVS Production, Ă©diteur UMK collections, DVD. À CONSULTER – Porte d’entrĂ©e du programme Envisat. Parfois en français. – Le site du CNES. – Introduction au programme vĂ©gĂ©tation. – Le site du ministĂšre de l’Éducation nationale sur l’observation de la Terre par tĂ©lĂ©dĂ©tection. – Banque d’images satellitaires.– Un dossier complet sur Envisat. En français et vulgarisĂ©. – Un article sur Envisat et la surveillance de la pĂȘche. Les sentinelles de la terre I 19 *NCotĂ© tĂ©lĂ©-Livret 29/10/07 1550 Page 20 – ExposĂ© des diverses mĂ©thodes de la tĂ©lĂ©dĂ©tection. 20 I Les sentinelles de la terre

S1E2- Nox : les sentinelles de la lumiÚre : Laure a rejoint le service livraison qui regroupe les initiés chargés de renvoyer dans le monde des ténÚbres les ombres maléfiques qui absorbent

Nox les sentinelles de la lumiĂšre Saison 1 - Episode 2 2014 Laure a rejoint le service livraison qui regroupe les initiĂ©s chargĂ©s de renvoyer dans le monde des tĂ©nĂšbres les ombres malĂ©fiques qui absorbent la vitalitĂ© des ĂȘtres humains. Le moniteur lui apprend les rĂšgles strictes de son nouveau travail. Matt, son nouvel ami, est bientĂŽt victime d'une ombre. Laure dispose de quelques heures pour le sauver, mais sans son amulette, qui a mystĂ©rieusement disparu, la tĂąche n'est pas aisĂ©e...

Le23 aoĂ»t 2022 Ă  08h25. Qu’est-ce qui est petit, bĂȘte, jaune et promeut l’État de droit ? Un Minion. En tout cas, selon la version spĂ©cialement modifiĂ©e pour la

Votre apprĂ©ciation du livre Les Sentinelles de la NuitTome 1 Les Sentinelles de la 4e de couvertureVous appartenez dĂ©jĂ  au monde des Autres, mais vous ne le savez pas... Depuis plus de ans, dĂ©fenseurs du Bien ou forces du Mal, les Autres vivent parmi nous dans une trĂȘve fragile. Aujourd'hui, cette trĂȘve est menacĂ©e. Le Bien va combattre le Mal. Sentinelles de la Nuit contre Sentinelles du Jour. RĂ©sumĂ© un peu plus dĂ©taillĂ©^^En 1342, en Russie, une trĂȘve est conclue mettant fin au conflit permanent entre les Forces de l'Ombre et les Forces de la LumiĂšre. De nos jours, Ă  Moscou, l'Ombre et la LumiĂšre disposent, pour maintenir cette paix, d'individus aux capacitĂ©s surnaturelles 'les Autres' qui assurent la sĂ©curitĂ© de leurs congĂ©nĂšres et condamnent tout abus de la part du camp opposĂ©. Mais une ancienne prophĂ©tie menace ce traitĂ© prĂ©caire la crainte qu'un autre 'Autre' bascule dans le camp opposĂ© et fasse ainsi replonger le monde dans le chaos des hostilitĂ©s. La race humaine risquerait alors de courir Ă  sa perte... Mon avisJ’ai adorĂ© ce bouquin ! Il est composĂ© des 3 histoires mais c’est toujours la mĂȘme personne qui raconte. C’est un trĂšs bon roman mĂȘme si le dĂ©but du tome 1 est assez compliquĂ© Ă  comprendre car on n’a aucune explication sur ce qui se passe. Mais cela n’a fait que me donner encore plus envie de lire la fin
oĂč on a tout le dĂ©nouement. C’est aussi lĂ  que ce recoupent les 3 ce livre, la question du bien et du mal est abordĂ©e de façon remarquable. Bien que ce soit de la fantasy et donc avec des mages, des loups-garous,
 on reconnaĂźt, dans le monde qui est dĂ©crit, le nĂŽtre et surtout celui de la Russie avec toutes sont Histoire le Communisme,
.Mis Ă  part l’histoire qui mĂȘle mages, sorciĂšres, lycanthropes et vampires c’est un livre qui fait rĂ©flĂ©chir sur le Bien et le Mal. Et le fait que ce soit Ă©crit en je » fais ressortir encore plus la question, les Ă©motions,
En un mot c’est un super roman qu’il faut absolument lire. Zut alors, ça fait plus qu’un mot, ça Re Les Sentinelles de la Nuit par ClicviÂČ Jeu 3 Sep 2009 - 1746 Whaoouu! Tout un programme, je ne connais pas, mais il me fait dĂ©jĂ  de l' yume7 pour cette rĂ©fĂ©rence. L'as-tu dĂ©jĂ  lu ? Qu'en as-tu pensĂ© ?? ViÂČ Re Les Sentinelles de la Nuit par Elaura Jeu 3 Sep 2009 - 1811J'ai le film en DVD, mais je ne l'ai jamais vu, je pense attendre de lire le livre avant heu vi, un film russe a Ă©tĂ© adaptĂ© de cette oeuvre "Night Watch" Oui Yume, donne nous ton opinion _________________ Re Les Sentinelles de la Nuit par yume7 Jeu 3 Sep 2009 - 1820viviclic a Ă©crit Whaoouu! Tout un programme, je ne connais pas, mais il me fait dĂ©jĂ  de l' yume7 pour cette rĂ©fĂ©rence. L'as-tu dĂ©jĂ  lu ? Qu'en as-tu pensĂ© ?? ViÂČOui, je l'ai lu. Mon avis J’ai adorĂ© ce bouquin ! Il est composĂ© des 3 histoires mais c’est toujours la mĂȘme personne qui raconte. C’est un trĂšs bon roman mĂȘme si le dĂ©but du tome 1 est assez compliquĂ© Ă  comprendre car on n’a aucune explication sur ce qui se passe. Mais cela n’a fait que me donner encore plus envie de lire la fin
oĂč on a tout le dĂ©nouement. C’est aussi lĂ  que ce recoupent les 3 ce livre, la question du bien et du mal est abordĂ©e de façon remarquable. Bien que ce soit de la fantasy et donc avec des mages, des loups-garous,
 on reconnaĂźt, dans le monde qui est dĂ©crit, le nĂŽtre et surtout celui de la Russie avec toutes sont Histoire le Communisme,
.Mis Ă  part l’histoire qui mĂȘle mages, sorciĂšres, lycanthropes et vampires c’est un livre qui fait rĂ©flĂ©chir sur le Bien et le Mal. Et le fait que ce soit Ă©crit en je » fais ressortir encore plus la question, les Ă©motions,
En un mot c’est un super roman qu’il faut absolument lire. Zut alors, ça fait plus qu’un mot, ça^^Je vais essayer de mettre la biographie de l'auteur mais pour l'instant, les rares que j'ai trouvĂ©e Ă©tait en russe ! Enfin, si c'Ă©tait bien sa biographie... Re Les Sentinelles de la Nuit par nirvana de charme Ven 19 FĂ©v 2010 - 1955je crois que ke je vais le mettre dans ma liste il m'intĂ©resseEdit Merci de ne pas utiliser de langage sms Re Les Sentinelles de la Nuit par Paupolle Ven 19 FĂ©v 2010 - 2032Je l'ai lu il y a un moment et il est vraiment prenant. La sĂ©rie est intĂ©ressante et l'idĂ©e vraiment originale, mĂȘme si ca manque un peu de... sensualitĂ© ^^Il me reste d'ailleurs le dernier Ă  lire... Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum Mask Singer» : Marianne James et FrĂ©dĂ©ric Diefenthal, les premiers dĂ©masquĂ©s de la saison 4 Trois mois seulement aprĂšs la fin de Bonjour tout le monde ! Tandis que la fin de l’annĂ©e approche, nous repensons Ă  2021, et souhaiterions parler de ce que nous avons appris pendant l’évĂ©nement Sentinelles de la lumiĂšre de l’étĂ© dernier. Nous voulons admettre le fait que Sentinelles a ratĂ© son objectif, et vous expliquer en quoi ces leçons nous aideront pour les grands Ă©vĂ©nements Ă  venir. Un point EXTRÊMEMENT important Ă  garder en tĂȘte nous nous concentrons sur les implications pour LEAGUE PC, pas pour Riot dans son ensemble. Cet article est dĂ©taillĂ©, alors voici un rĂ©sumĂ© de nos conclusions Les mĂ©tajeux des Ă©vĂ©nements doivent ĂȘtre accessibles aux joueurs rĂ©guliers, pas seulement aux plus actifs. Les grands Ă©vĂ©nements seront espacĂ©s, pour que les participants rĂ©guliers aient le temps de pouvoir les explorer en profondeur, et les pĂ©riodes de grind » seront pensĂ©es comme des dĂ©fis facultatifs pour les joueurs hardcore. Nous devons Ă©purer les mĂ©tajeux pour que les joueurs comprennent comment accĂ©der Ă  tout leur contenu. Nous devons nous assurer que le contenu narratif sur l’univers est accessible sans obligation de grind, et donner des façons d’accĂ©der Ă  ce contenu hors du mĂ©tajeu. Le ton et les personnages doivent correspondre aux attentes des joueurs. Les formes de narration simultanĂ©e doivent rester cohĂ©rentes. Il ne faut incorporer un personnage sans visage reprĂ©sentant le joueur que lorsque cela a un sens, et non par dĂ©faut. Nous ne devons pas dĂ©former la personnalitĂ© des champions. Les romans visuels dans le client ont une limite de moyens que nous devons respecter. Ils peuvent ajouter de la couleur et des dĂ©tails Ă  nos grands moments de construction de l’univers, ou apporter des Ă©clairages spĂ©cifiques sur ces histoires, mais pas raconter de grandes histoires Ă  eux seuls. Allez, c’est parti. L’idĂ©e Les Sentinelles de la lumiĂšre Ă©taient le point final du premier Ă©vĂ©nement narratif de League dĂ©coupĂ© sur plusieurs mois, ayant dĂ©butĂ© avec la Ruine au dĂ©but de la saison. Cet arc global Ă©tait notre plus grosse expression de l’histoire centrale de Runeterra dans League depuis une Ă©ternitĂ©. Nous avons combinĂ© plusieurs lancements de nouveaux champions Viego, Gwen, Akshan ; et Vex, en thĂ©orie, avant son retard, et proposĂ© des skins reprĂ©sentant les champions tels qu’ils apparaissaient dans les Ă©vĂ©nements de cette histoire. Nous voulions aussi aller plus loin aprĂšs le succĂšs du roman graphique de Fleur spirituelle dans le client et des interactions entre les personnages, pour les utiliser d’une maniĂšre qui permettait aux joueurs d’interagir avec les Sentinelles pendant leur combat contre Viego, et d’ajouter de l’immersion Ă  l’expĂ©rience de progression d’évĂ©nement standard. Les leçons retenues Rythme de progression d’évĂ©nement Avec Fleur spirituelle en 2020, les participants trĂšs assidus avaient terminĂ© tous les Liens spirituels au bout de deux ou trois jours, puis passaient le reste de l’évĂ©nement Ă  grinder des pĂ©tales spirituels. Pour l’Aube des Sentinelles, nous voulions rĂ©trĂ©cir cet Ă©cart dans la progression de l’histoire entre les joueurs hardcore et les participants plus normaux. Nous avons conçu l’Aube des Sentinelles pour que la progression augmente chaque semaine les joueurs hardcore pourraient tout de mĂȘme terminer le contenu plus vite, mais les participants ordinaires seraient Ă  peu prĂšs au mĂȘme niveau de l’histoire en arrivant au final. Nous pensions que ce serait une bonne reprĂ©sentation thĂ©matique de l’élan croissant des Sentinelles Ă  mesure qu’elles renforçaient leurs rangs. Pour finir, nous avons patchĂ© l’évĂ©nement en cours de route, pour grandement augmenter la progression par partie disputĂ©e, ce qui effaçait l’impact du choix de l’ordre des rĂ©gions Ă  visiter, et qui basait la progression autour des Sentinelles. D’un cĂŽtĂ©, ce changement Ă©tait nĂ©cessaire parce que nous avions ratĂ© l’équilibrage de l’évĂ©nement mĂȘme les joueurs hardcore ne progressaient pas au rythme que nous avions prĂ©vu. D’un autre cĂŽtĂ©, une progression retardĂ©e Ă©tait un choix risquĂ©, de toute maniĂšre. MĂȘme en se mettant Ă  l’échelle de l’évĂ©nement, une progression lente sur les premiĂšres semaines peut ĂȘtre dĂ©moralisante. Les participants normaux en particulier avaient l’impression de n’avoir aucune chance de terminer l’histoire. Nous retiendrons donc que le grind » de fin de parcours sur les Liens spirituels Ă©taient une meilleure expĂ©rience d’évĂ©nement, mĂȘme si les joueurs terminaient la portion principale de l’évĂ©nement Ă  des moments trĂšs diffĂ©rents. Une progression initiale plus rapide permet Ă  ceux qui jouent normalement de s’immerger dans l’histoire et le monde. Les joueurs peuvent ainsi rapidement dĂ©cider si l’évĂ©nement les intĂ©resse ou non. Et si oui, ils sont certains de finir la partie principale dans les temps. Pour les joueurs normaux et les joueurs hardcore, il faudra aussi que nous soyons plus soigneux dans notre Ă©quilibrage, pour que les joueurs progressent au rythme voulu. AccĂšs au contenu narratif liĂ© au gameplay C’est la suite du sujet prĂ©cĂ©dent, mais il mĂ©rite d’ĂȘtre traitĂ© sĂ©parĂ©ment. L’histoire de l’Aube des Sentinelles Ă©tait accessible Ă  mesure que l’évĂ©nement progressait, pour intĂ©grer les joueurs Ă  la lutte contre Viego. En partie Ă  cause de l’équilibrage de progression trop difficile, mais aussi Ă  cause de la construction mĂȘme de cette Ă©volution narrative, les joueurs devaient disputer davantage de parties que d’habitude pour accĂ©der Ă  l’histoire complĂšte. Beaucoup de personnes qui n’avaient pas le temps de jouer davantage n’ont pas pu dĂ©couvrir la conclusion, et ont dĂ» rattraper leur retard depuis des sources extĂ©rieures. En outre, cela faisait du gameplay un obstacle pĂ©nible que les fans de notre univers devaient surmonter pour arriver Ă  ce qui les intĂ©ressait le plus, ce qui dĂ©tĂ©riorait leur rapport Ă  League au lieu de l’amĂ©liorer. Nous retiendrons donc que le contenu narratif sur l’univers devrait ĂȘtre plus accessible, surtout le contenu canonique concernant Runeterra. Nous Ă©viterons Ă  l’avenir de cacher » les temps forts de ce contenu derriĂšre des pĂ©riodes de grind, et les mĂ©tajeux comme l’Aube des Sentinelles ne seront plus la seule façon d’accĂ©der Ă  cet univers. Plusieurs versions de l’histoire Cette section sera plus dĂ©licate, puisqu’elle concerne tout le paysage de Riot, mais nous ne parlons directement que de la portion de narration dans League PC l’Aube des Sentinelles dans le client et les cinĂ©matiques en ligne. Pendant trĂšs longtemps, League PC a Ă©tĂ© le seul jeu qui publiait du contenu narratif sur l’univers de League. Cela nous aidait Ă  conserver une cohĂ©rence narrative et de contenu, mĂȘme si nous rencontrions dĂ©jĂ  des difficultĂ©s dans ce domaine. League s’est dĂ©veloppĂ©, et d’autres Ă©quipes ont commencĂ© Ă  raconter l’histoire de cet univers. Nous n’avions pas mis les bons systĂšmes en place pendant cette croissance pour assurer la cohĂ©rence narrative entre toutes ces Ă©quipes. Pendant Sentinelles, nous avons proposĂ© quatre versions de l’histoire avec 1 l’Aube des Sentinelles, 2 les cinĂ©matiques Ruine, Avant l’aube et Absolution, 3 le QG des Sentinelles dans Wild Rift, et 4 la bande dessinĂ©e CƓur intrĂ©pide. Chacune de ces Ă©quipes a apportĂ© des changements Ă  l’histoire pour convenir Ă  son support spĂ©cifique, mĂȘme si nous avons essayĂ© de conserver la mĂȘme histoire centrale. Et histoire de n’avoir aucun doute, voici cette histoire centrale Thresh ressuscite Viego. Viego tente de prendre le fragment d’ñme d’Isolde dans Senna, mais Senna et Lucian s’échappent. Lucian et Senna parcourent Runeterra dans le but d’empĂȘcher Viego de rassembler les autres fragments d’ñme d’Isolde. Ils rencontrent des champions DĂ©chus et recrutent de nouvelles Sentinelles en chemin. Akshan fait partie de ces Sentinelles. Il a Ă©tĂ© formĂ© par son mentor Shadya, la Sentinelle perdue. Shadya a rĂ©cemment Ă©tĂ© tuĂ©e par un seigneur de guerre de Shurima. Lorsque nous rencontrons Akshan, il tente de tuer l’assassin de Shadya avec l’Expiateur pour la ressusciter. Alors que Viego approche de son objectif, les Sentinelles l’attaquent sur les Îles obscures. Senna se rend Ă  Viego, car le fragment d’Isolde en elle affirme que c’est la seule façon de sauver le monde. Senna meurt quand Viego rassemble l’ñme d’Isolde et ramĂšne celle-ci Ă  la vie. Isolde demande en secret Ă  Akshan de la tuer, ce qui ressuscitera Senna puisque celle-ci a Ă©tĂ© tuĂ©e par le dĂ©part du fragment d’ñme d’Isolde. Les Sentinelles battent Viego. Thresh absorbe les Ăąmes de la Ruine, acquiert assez de pouvoir pour reconstituer sa forme humaine et quitte les Îles obscures. Parmi les Ă©lĂ©ments non essentiels, mais tout de mĂȘme pertinents, qui ont Ă©tĂ© changĂ©s selon le support, citons la Bleusaille. Nous n’avons jamais dĂ©cidĂ© pour la Bleusaille d’une apparence canonique ni mĂȘme d’un genre, d’un Ăąge, etc. dans l’Aube des Sentinelles. L’équipe des cinĂ©matiques a donc ajustĂ© l’histoire pour la faire progresser sans la Bleusaille, qu’elle n’avait aucun moyen de reprĂ©senter. MĂȘme pour ceux d’entre vous qui ne dĂ©couvrent pas le contenu via League PC, ces ajustements ont rendu plus difficile l’identification de la vraie » histoire, dont les autres divergeaient lĂ©gĂšrement. Cela a appauvri l’expĂ©rience, surtout pour les fans les plus attachĂ©s Ă  l’univers, qui Ă©taient le cƓur de cible de cet Ă©vĂ©nement. Nous retiendrons donc que des formes de narration simultanĂ©e qui racontent les mĂȘmes moments de l’histoire doivent ĂȘtre cohĂ©rentes, et non optimisĂ©es pour les produits individuels. Ce n’est pas grave si une forme de narration ne peut raconter qu’une partie de l’histoire, Ă  cause de limites intrinsĂšques cette partie doit ĂȘtre cohĂ©rente avec ce qui est racontĂ© ailleurs. Inclusion des champions et portĂ©e du roman graphique Nous voulions que les Sentinelles donnent une impression de groupe hĂ©tĂ©roclite et improbable, issu de tout Runeterra et recrutĂ© par hasard par Lucian et Senna. Surtout pas une Ă©quipe idĂ©ale soigneusement assemblĂ©e au fil de plusieurs annĂ©es. Cette idĂ©e fonctionne sur le papier, mais nous n’avons pas pu dĂ©velopper tous les champions de maniĂšre suffisante pour y parvenir concrĂštement. MĂȘme avec seulement » une dizaine de personnages principaux dans l’Aube des Sentinelles, beaucoup donnaient l’impression d’ĂȘtre dans le dĂ©cor ». Les joueurs n’ont jamais vraiment vu l’équipe de fortune » que nous avions en tĂȘte, et les personnages les plus atypiques avaient plus l’air dĂ©placĂ©s qu’autre chose, et les champions plus proches des idĂ©aux des Sentinelles comme Braum brillaient par leur absence. A posteriori, la portĂ©e d’une Ruine sur le monde entier Ă©tait largement supĂ©rieure Ă  ce que nous pouvions montrer en 5-10 heures de roman graphique. L’essentiel de cette expĂ©rience Ă©tait prĂ©sentĂ© sous forme de dialogue entre une poignĂ©e de personnages, ce qui ne se prĂȘtait pas vraiment Ă  une guerre pour le destin du monde tout entier. Par exemple, vous avez Ă©tĂ© nombreux Ă  vous demander ce que les dirigeants emblĂ©matiques des grandes rĂ©gions comme Swain ou Jarvan faisaient, mĂȘme s’ils ne pouvaient pas intĂ©grer les Sentinelles de maniĂšre rĂ©aliste. Mais si les Sentinelles ne rencontraient pas directement tel ou tel dirigeant, le roman graphique n’avait aucun moyen satisfaisant de l’inclure. L’ampleur mondiale de cette histoire faisait peser un poids Ă©norme sur la narration et ses acteurs. Si nous voulions visiter chaque rĂ©gion et recruter une Sentinelle dans chacune d’entre elles, nous ne pouvions pas trop nous attarder sur une rĂ©gion, ni inclure trop de champions qui en venaient. Ce sont les Îles obscures qui en ont le plus pĂąti les fans de cet univers se demandaient oĂč Ă©taient Yorick, Maokai, Kalista et Hecarim, qui sont tous liĂ©s Ă  l’histoire de la Ruine, mais n’étaient que des personnages mineurs, ou en Ă©taient entiĂšrement absents. Nous retiendrons donc que les mĂ©tajeux et les romans graphiques ont leurs limites pour raconter un grand Ă©vĂ©nement qui affecte notre univers. Ils peuvent ajouter de la couleur et des dĂ©tails aux temps forts comme les archives du Conseil pour Arcane, mais pas porter l’entiĂšretĂ© de la narration sans aide. Si nous avions racontĂ© une histoire moins ambitieuse, avec peut-ĂȘtre seulement quelques rĂ©gions, et une distribution plus restreinte et mieux dĂ©veloppĂ©e, nous aurions pu raconter de maniĂšre plus satisfaisante une partie du tout qui se jouait. Les supports de narration dĂ©diĂ©s sont plus adaptĂ©s aux histoires d’envergure. Inclusion de la Bleusaille L’outil du personnage qui reprĂ©sente le joueur » avait Ă©tĂ© utile dans Liens spirituels, et nous l’avons rĂ©utilisĂ© dans Sentinelles pour placer les joueurs au cƓur de l’action. Liens spirituels Ă©tait une expĂ©rience centrĂ©e sur vos interactions personnelles, parce que les esprits ioniens n’étaient pas préétablis. Vous les rencontriez littĂ©ralement pour la premiĂšre fois pendant l’évĂ©nement. Mais contrairement Ă  Liens spirituels, l’Aube des Sentinelles Ă©tait davantage une conclusion de l’histoire de la Ruine, une histoire qui depuis des annĂ©es n’était racontĂ©e que par le biais de champions que vous aviez tous appris Ă  connaĂźtre au fil du temps. Placer une partie de la narration du point de vue d’un nouveau personnage dĂ©butant et anonyme semblait Ă©carter les personnages du devant de la scĂšne, et retirait une partie des liens que l’on attendait entre les champions. Cela a Ă©tĂ© exacerbĂ© par les choix de dialogues souvent rigides et apparemment dĂ©pourvus d’impact. Nous retiendrons donc que les personnages anonymes qui symbolisent le joueur ne sont pas un outil que nous devrions utiliser par dĂ©faut en dĂ©veloppant des romans graphiques, et que l’implication personnelle n’est pas toujours la prioritĂ©. Certains d’entre vous ont par exemple commentĂ© que nous aurions pu raconter l’Aube des Sentinelles par les yeux de Lucian ou Senna, ce qui aurait tout de mĂȘme placĂ© le lecteur au cƓur de l’action, sans pour autant dĂ©vier des narrations prĂ©cĂ©dentes de la Ruine. Ton et ambiance Au niveau narratif, la Ruine Ă©tait une histoire sombre. Nous voulions y ajouter quelques moments lĂ©gers et quelques plaisanteries pour soulager une partie de cette tension, puisque les Sentinelles Ă©taient un Ă©vĂ©nement assez long. Mais il est clair que nous sommes allĂ©s trop loin dans la comĂ©die. Cela a créé quelques problĂšmes Pour commencer, les joueurs trouvaient qu’il n’y avait pas assez de rĂ©ponses neutres ou sĂ©rieuses dans les choix de dialogue de la Bleusaille. Pour ces joueurs, cela empĂȘchait la Bleusaille de tenir son rĂŽle de doublure du joueur. Ensuite, l’ambiance n’était pas cohĂ©rente d’une scĂšne Ă  l’autre. Parfois, l’histoire Ă©tait totalement sĂ©rieuse avec des enjeux colossaux, puis elle sombrait dans une comĂ©die de boulevard. Cela ne permettait pas de cerner l’expĂ©rience que l’Aube des Sentinelles Ă©tait censĂ©e constituer. TroisiĂšmement, ces moments comiques dans l’Aube des Sentinelles sapaient la gravitĂ© des enjeux d’une Ruine mondiale. C’était pourtant le premier Ă©vĂ©nement oĂč nous introduisions une menace pour la Runeterra moderne tout entiĂšre. Nous retiendrons donc que l’ambiance doit ĂȘtre plus homogĂšne au sein d’un Ă©vĂ©nement. Lorsque l’histoire le demande, nous devons pouvoir nous montrer plus sĂ©rieux et sombres, avec quelques petites touches de comĂ©die, au lieu de grandes tranches. Champions mĂ©connaissables Ce point nous amĂšne Ă  un autre sujet liĂ© la reprĂ©sentation de certains champions ne leur Ă©tait pas toujours fidĂšle. SpĂ©cifiquement, certaines options de dialogue faisaient dire Mon champion ne dirait pas ça. » Plusieurs champions ont Ă©tĂ© jugĂ©s trop cartoon », notamment Rengar. Pyke Ă©tait Ă©galement souvent mentionnĂ© dans ce registre. L’autre problĂšme frĂ©quemment Ă©voquĂ© concernait Lucian dans les premiers chapitres. Nous voulions qu’il ait l’air acculĂ© Ă  cause du danger que courait Senna, mais il paraissait plutĂŽt froid, colĂ©rique et mĂȘme cruel. Nous retiendrons donc que lorsque nous plaçons nos champions dans un contexte spĂ©cifique Ă  un Ă©vĂ©nement, ils doivent tout de mĂȘme rester fidĂšles Ă  leurs reprĂ©sentations prĂ©cĂ©dentes. S’ils s’en Ă©cartent trop, ils n’auront pas l’air naturels. La leçon prĂ©cĂ©dente concernant l’ambiance de la narration nous y aidera Ă©galement, car nous nous sentirons moins forcĂ©s d’utiliser les champions comme vĂ©hicules pour des moments de lĂ©gĂšretĂ© qui n’ont pas naturellement leur place dans l’histoire. SystĂšmes de mĂ©tajeux trop complexes L’Aube des Sentinelles prĂ©sentait dix Sentinelles, chacune dotĂ©e d’une mĂ©canique de progression qui dĂ©pendait de l’ordre dans lequel vous les aviez recrutĂ©es. Le client envoyait les joueurs depuis la chambre centrale jusqu’aux histoires des personnages et la carte du monde puis la carte de la rĂ©gion. Beaucoup de joueurs ont trouvĂ© que cette complexitĂ© crĂ©ait une barriĂšre qui empĂȘchait d’entrer dans l’évĂ©nement. L’un des points majeurs, particuliĂšrement frustrants, Ă©tait le suivant si vous terminiez un grand nombre de parties d’affilĂ©e, en rentrant au QG des Sentinelles, vous constatiez qu’une grande partie de votre progression n’avait pas Ă©tĂ© comptĂ©e, parce que vous aviez sans le savoir terminĂ© une rĂ©gion pendant vos parties, et ne saviez pas que vous deviez changer de rĂ©gion pour continuer de gagner des points. Nous retiendrons donc que les futurs mĂ©tajeux doivent ĂȘtre plus Ă©purĂ©s, autant en mĂ©caniques qu’en termes d’interface ou d’expĂ©rience. Cela ne signifie pas qu’il faut rĂ©duire le contenu du mĂ©tajeu dans l’ensemble, mais simplement le rendre moins dĂ©sorientant. L’avenir Les Sentinelles de la lumiĂšre Ă©taient la conclusion de notre premier arc narratif dĂ©coupĂ© sur plusieurs mois, notre premier gros Ă©vĂ©nement de construction d’univers immersif sur PC depuis des annĂ©es, et notre premier Ă©vĂ©nement de construction d’univers rĂ©parti sur plusieurs produits Riot. Beaucoup de choses auraient pu mieux se passer, mais nous pensons que certaines choses se sont bien dĂ©roulĂ©es. Nous restons satisfaits d’avoir lancĂ© un Ă©vĂ©nement de la mĂȘme ampleur que Fleur spirituelle, avec Grimoire ultime, notre premier nouveau mode de jeu d’évĂ©nement depuis des annĂ©es, et notre premiĂšre parution de champions coordonnĂ©e sur quatre jeux Riot en mĂȘme temps. C’est un peu clichĂ©, mais le volume de commentaires que nous avons reçus de votre part, ainsi que la profondeur et l’implication qu’ils reflĂ©taient, nous a prouvĂ© qu’il y a vraiment une demande pour que nous allions plus loin avec l’univers et les champions de League. Les Ă©vĂ©nements narratifs de League of Legends ne sont pas morts. Nous espĂ©rons que cet article rassurera ceux d’entre vous qui ont Ă©tĂ© déçus par Sentinelles, et que nos leçons correspondent Ă  ce que vous voudriez voir s’amĂ©liorer Ă  l’avenir. Rendez-vous en 2022 ! LaCour CĂ©leste est un groupe d'anciennes et puissantes sentinelles qui reprĂ©sentent la lumiĂšre. Contrairement Ă  la croyance populaire, les sentinelles ne peuvent pas interfĂ©rer directement dans la vie des autres, sauf si c'est absolument nĂ©cessaire. Il y a bien longtemps, la Cour a emprisonnĂ© les fantĂŽmes dans le Royaume des Ombres, finalement, ils ont Ă©tĂ© libĂ©rĂ©s

Lessentinelles de lumiĂšre" Tout monastĂšre est une presqu'Ăźle oĂč la finitude des terres pĂ©nĂštre comme une lame dans l'infini . Collection Mode petits

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